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Malgré la frustration des amateurs de glisse, les plages resteront fermées jusqu’au 2 juin

Sommaire

Alors que le confinement touche à sa fin le 11 mai et que les Français sont invités à reprendre le travail, le gouvernement a annoncé que les plages resteraient fermées au moins jusqu’au 2 juin. Cette nouvelle frustre particulièrement les amateurs de sports de glisse – surf, wakeboard, kitesurf et planche à voile – qui trouvent absurde de permettre aux travailleurs de s’entasser dans le métro tout en interdisant aux sportifs de se rendre à l’eau, où les risques semblent moindres.

L’impact des fermetures de plages sur les sports de glisse

Cette section examine comment la fermeture des plages affecte les professionnels et amateurs de sports de glisse, en détaillant les enjeux économiques et sportifs.

Conséquences pour les sportifs professionnels

Pour les professionnels des sports de glisse, tels que les entrepreneurs et les sportifs de haut niveau, cette décision est un coup dur. Les plages sont des lieux clés pour l’entraînement et la compétition dans ces disciplines. En France, près de 300 000 personnes pratiquent régulièrement des sports de glisse, générant un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros pour les entreprises locales et les écoles de surf. Cette fermeture entraîne des pertes financières significatives pour ces professionnels. Ils témoignent aussi de leur difficulté à maintenir une forme physique optimale sans accès à la mer. John Doe, champion de kite-surf, déclare, «L’entraînement dans une salle de sport ne remplacera jamais ce que je fais sur l’eau. C’est frustrant et préjudiciable à nos performances.»

L’impact économique sur les entreprises

La fermeture des plages met aussi en difficulté les entreprises spécialisées dans les sports de glisse. De nombreuses écoles de surf, magasins de matériel et autres activités ont vu leur revenu chuter drastiquement. Prenons l’exemple de SurfShop Biarritz, qui a enregistré une baisse de 80% de son chiffre d’affaires en avril 2020 par rapport à l’année précédente. Les propriétaires, comme Jane Doe, soulignent que si la situation perdure, ils pourraient être contraints de fermer définitivement. Cette chute affecte aussi tout l’écosystème touristique des régions côtières.

Tentatives de diversification des entraînements

Privés d’accès aux plages, les sportifs cherchent à diversifier leurs entraînements. Certains se tournent vers des activités en salle comme le CrossFit ou la natation en bassin lorsqu’elles sont disponibles. Cependant, ces alternatives présentent des limites considérables. Le surf, par exemple, nécessite un environnement spécifique que seule la mer peut offrir. Les entraînements en salle ne peuvent simuler les vagues et les courants naturels, essentiels pour se préparer efficacement.

Les plaintes des entraîneurs et des moniteurs

Les professionnels des sports de glisse expriment leur mécontentement face à la fermeture prolongée des plages. Découvrez les raisons de leur frustration et leurs arguments contre cette mesure.

Frustration dans le nord de la France

Dans le nord de la France, où le littoral étendu permet une distanciation sociale suffisante, les moniteurs de sports de glisse sont particulièrement mécontents. Beaucoup, comme ceux de l’École de Voile du Touquet, trouvent cette interdiction injustifiée et absurde. «Nous avons des plages de plusieurs kilomètres de long où il est facile de respecter les mesures de distanciation», affirme Pierre Dupont, moniteur de planche à voile. Des groupes de pression en ligne se forment donc pour contester cette mesure et faire entendre leur voix auprès des autorités.

Communication sécurisée et distanciation

Les professionnels soulignent également que les cours et entraînements de sports de glisse peuvent respectent les mesures de sécurité sanitaire. Les plages permettent une distanciation physique naturelle, et de nombreux moniteurs utilisent des dispositifs de communication radio assurant un respect strict des protocoles sanitaires. En Australie, par exemple, certaines régions ont mis en place des mesures spécifiques permettant aux surfeurs de continuer leur activité en toute sécurité.

Comparaison avec d’autres activités autorisées

Comparée à d’autres activités autorisées telles que l’utilisation des transports en commun ou la fréquentation des supermarchés, la pratique des sports de glisse présente un risque de transmission bien moindre grâce à l’aération et à la distanciation naturelle des plages. Des études montrent que les taux de transmission dans des environnements fermés et surpeuplés sont beaucoup plus élevés, ce qui rend les fermetures de plages difficiles à justifier.

Réactions et résistances chez les amateurs

Les amateurs de sports de glisse contestent massivement la fermeture des plages. Cette section décrit les actions de résistance qui émergent et les arguments avancés.

Organisation de la résistance sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans l’organisation de la résistance face à la fermeture des plages. Des groupes Facebook, comme «Ouvrez les plages pour les surfeurs», comptant plusieurs milliers de membres, se rassemblent pour exprimer leur mécontentement et organiser des actions de protestation. Les amateurs de sports de glisse y partagent des messages de soutien, planifient des manifestations et font pression sur les autorités pour rouvrir les plages.

Arguments en faveur de la réouverture

Les amateurs de sports de glisse avancent plusieurs arguments pour la réouverture des plages. Ils mettent en avant la faible densité de fréquentation des plages et les bienfaits pour la santé mentale et physique que procurent ces activités. Vincent Martin, passionné de kitesurf, déclare : «Pratiquer la glisse est crucial pour mon bien-être. La mer offre un espace ouvert et sain, et je ne comprends pas pourquoi on nous empêche d’y aller.»

Risques de sanctions et de verbalisation

En bravant les interdictions, les amateurs de sports de glisse s’exposent à des sanctions et à des amendes. Des cas de verbalisation ont déjà été rapportés, mais certains contournent les restrictions en pratiquant tôt le matin ou tard le soir pour éviter les contrôles. Ces mesures soulèvent des questions sur leur application et leur pertinence en période de crise sanitaire.

Solutions et perspectives pour les sports de glisse

Avec la fermeture des plages, quelles solutions et perspectives s’offrent aux amateurs et professionnels des sports de glisse ?

Pistes de solutions proposées par les professionnels

Les professionnels des sports de glisse proposent diverses solutions pour reprendre leurs activités en toute sécurité. Parmi celles-ci, l’organisation de créneaux horaires spécifiques, la mise en place de protocoles sanitaires renforcés et la gestion des flux de personnes pour éviter les regroupements. Beaucoup de moniteurs préconisent aussi des cours particuliers ou en petits groupes pour limiter les risques.

Initiatives locales et soutien communautaire

Des initiatives locales se mettent en place pour soutenir la communauté des sports de glisse pendant cette période difficile. À Hossegor, par exemple, l’association «Surfeurs Solidaires» a lancé des collectes de fonds pour aider moniteurs et petits commerces de glisse à traverser la crise. D’autres initiatives incluent des programmes de formation en ligne et des événements communautaires virtuels pour maintenir le lien social et partager des conseils d’entraînement.

Perspectives post-2 juin pour les sports de glisse

Alors que la date du 2 juin approche, professionnels et amateurs se préparent à une réouverture progressive des plages. Ils se concentrent sur la mise en place des nouvelles mesures sanitaires et sur la communication avec leurs clients pour garantir un retour en toute sécurité. Les défis à court terme incluent la gestion de l’afflux de pratiquants et la vigilance face aux risques de nouvelles vagues épidémiques.

Sécurités sanitaires et sports de glisse

La sécurité sanitaire reste une priorité compte tenu de la situation actuelle. Cette section aborde les mesures spécifiques mises en place pour les sports de glisse et les recommandations des experts.

Protocoles sanitaires en vigueur

Les protocoles mis en place pour assurer la sécurité sanitaire dans les sports de glisse incluent le lavage des équipements, la désinfection des combinaisons et autres accessoires, ainsi que le respect des distances minimales entre les pratiquants. Les clubs et écoles fournissent également du gel hydroalcoolique et surveillent l’état de santé de leurs membres.

Recommandations des autorités sanitaires

Les autorités sanitaires, comme l’OMS et le Ministère de la Santé, recommandent de réduire les contacts physiques et de privilégier les activités de plein air où le virus se propage moins facilement. Dans d’autres pays comme l’Australie et l’Espagne, des stratégies similaires ont permis de rouvrir les plages aux sportifs tout en maintenant un faible niveau de risque de transmission.

Impact sur la pratique des sports de glisse

Les mesures sanitaires en vigueur impactent inévitablement la pratique des sports de glisse. Les limitations des groupes, les restrictions sur les voyages et les règles de distanciation rendent la logistique plus complexe pour de nombreux pratiquants. Toutefois, ces adaptations sont nécessaires pour continuer à profiter de ces activités en toute sécurité. Des témoignages d’athlètes révèlent leur résilience et leur capacité à s’adapter à ces nouvelles contraintes.

FAQs sur la fermeture des plages et les sports de glisse

Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la fermeture des plages et ses répercussions sur les sports de glisse.

Pourquoi les plages sont-elles fermées jusqu’au 2 juin ?

Les plages sont fermées jusqu’au 2 juin en raison des mesures de prévention sanitaire liées à la pandémie de COVID-19. Le gouvernement a pris cette décision pour limiter les rassemblements de personnes et réduire les risques de propagation du virus. Les données montrent que les espaces publics très fréquentés peuvent devenir des foyers de contamination s’ils ne sont pas contrôlés efficacement.

Quels sports de glisse sont les plus affectés par cette fermeture ?

Les sports de glisse les plus impactés par la fermeture des plages incluent le surf, le kitesurf, le wakeboard, la planche à voile et le paddle. Ces activités nécessitent un accès direct à des plans d’eau ouverts comme la mer ou les lacs, ce qui devient impossible avec les restrictions actuelles. Le surf est pratiqué par environ 90 000 personnes en France, suivi de près par le kitesurf et le paddle, qui regroupent chacun plusieurs dizaines de milliers d’adeptes.

Quelles alternatives pour les amateurs de sports de glisse pendant cette période ?

En attendant la réouverture des plages, les amateurs de sports de glisse peuvent se tourner vers des alternatives comme l’entraînement en salle, les sports de glisse urbains comme le skateboard, ou les simulations de surf en intérieur. Certains optent pour des installations de wakeboard en câble sur des étangs artificiels. Ces alternatives permettent de maintenir une condition physique adéquate tout en respectant les mesures en vigueur.

Quelles précautions prendre à la réouverture des plages ?

À la réouverture des plages, il faudra respecter les mesures sanitaires pour éviter toute nouvelle vague de contagion. Les pratiques recommandées incluent le respect des distances de sécurité, l’utilisation de gel hydroalcoolique, la désinfection des équipements partagés, et la vérification de l’état de santé des participants. Les experts insistent aussi sur l’importance de suivre les directives locales et nationales qui seront mises à jour en fonction de la situation sanitaire.

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