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Élise Poncet signe un record saisissant sur le Mont-Blanc à ski

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Quand Élise Poncet s’élance à l’aube depuis Chamonix, tout le rythme des montagnes se cale sur la naissance d’une nouvelle aventure : un record renversé, avalé à ski sur les pentes du Mont-Blanc, comme une trace unique dessinée dans la neige fraîche. Ce moment, porté par la force du collectif et dix saisons d’endurance, vient bouleverser l’ordre établi, souffle un parfum de liberté contagieux, et laisse derrière chaque virage le goût de repousser ensemble les frontières du possible.

Élise Poncet fracasse le record du Mont-Blanc à ski : une ascension, un frisson, un symbole

Parfois, un exploit surgit et efface la routine ; tout le monde en reste bouche bée. Ce vendredi 16 mai, une Française de 29 ans s’est hissée en haut de l’actualité des cimes. Mais qui est vraiment Élise Poncet, cette femme qui vient de faire tomber le record féminin de l’ascension du Mont-Blanc à ski ? En l’espace de quelques heures, toute une discipline bascule, ouvrant de nouveaux horizons à celles qui aiment la haute montagne. Face à la montagne, où finit l’endurance, où naît l’audace ? Comment jongler entre vitesse, sécurité et plaisir dans un défi qui ne laisse aucune place à l’erreur ? L’ascension d’Élise raconte bien plus qu’une addition de minutes ou de mètres de dénivelé. C’est le récit d’un mental incroyable, d’un collectif soudé et d’un parcours marqué par le dépassement. Pas à pas, que réserve cette différence ?

L’aube d’un record : l’intensité dès le départ de Chamonix

Le jour pointe à peine ; il est 5 heures pile. Une frontale clignote devant l’église de Chamonix. Élise Poncet n’est clairement pas là pour une balade du dimanche. Sur la table : 35 kilomètres, 3 800 mètres de dénivelé, un sommet mythique à conquérir, aller-retour. Difficile de ne pas être impressionné par les chiffres, surtout en pensant au record détenu depuis juin dernier par l’Américaine Anna DeMonte (7h29 pour la boucle). Face au vent, au froid, à l’Histoire, Élise fonce. Sur l’arête des Bosses, le vent poursuit à 70 km/h, la température chute à -15°C ressenti. Mais chaque mouvement est porté par l’adrénaline pure, tout se mêle : puissance, attention, humilité.

Préparation millimétrée, risques maîtrisés

Aucune place ne reste à l’improvisation pour ce genre de défi. En montagne, chaque détail peut tout changer. Élise ajuste son équipement : kit crevasse, cordes, skis au poids plume. Autour d’elle, l’organisation prend une autre dimension. Hillary Gerardi (recordwoman de la montée à pied) et Jakob Herrmann (recordman sur 24h à ski) l’accompagnent. L’équipe vise avant tout la sécurité, chacun attentif à tous les virages.

Bon à savoir : En altitude, tout repose sur l’anticipation des risques et la capacité à reconnaître ses limites. Même les meilleurs n’avancent jamais en solitaire.

L’effort pur qui change tout : quand l’expérience devient second souffle

La rapidité impressionne (6h54 à l’arrivée, 34 minutes de moins que l’ancienne détentrice), mais l’histoire ne se résume pas à des chiffres.Derrière cette performance, il y a dix hivers et étés d’efforts, de trail, de montagnes gravies, chaussures aux pieds comme skis aux pieds. Sur la neige ou sur les sentiers, Élise collectionne titres et podiums en course à pied, mais c’est avant tout l’appel des grands espaces qui la fait avancer.Son bilan : ici, l’aboutissement se trouve au croisement de deux chemins. Celui de l’athlète à la recherche de ses limites, et celui de la montagnarde capable d’écouter les signaux des hauteurs.

Sur la ligne de crête, la victoire d’une équipe… et d’une génération

Un tel défi ne se relève jamais seul. Derrière la silhouette d’Élise sur l’arête subsiste tout un réseau : entraîneur, compagnons aguerris, proches, tous rassemblés par une ambition commune. Chaque mètre gagné profite à toute la communauté, et sème l’inspiration bien au-delà du cercle du ski-alpinisme féminin. L’exploit prend une dimension collective et résonne plus largement. La montagne, parfois attachée à ses traditions, vibre alors au rythme d’une nouvelle génération.

Équipe soudée, stratégie limpide et travail de fond : voilà la formule gagnante en haute montagne. « L’exploit ne se vit jamais en solitaire, même si l’on franchit la ligne d’arrivée seul. »

Après le sommet, l’appel de nouveaux possibles

En 6h54, Élise Poncet est allée bien au-delà du record du Mont-Blanc à ski. Elle montre combien les sommets se défendent, se partagent et donnent envie de rêver plus haut. Quelques secondes pour redescendre, et la ligne d’arrivée à Chamonix n’efface rien. Elle souligne la trace laissée par ceux qui, par leur audace tranquille, imaginent déjà la montagne de demain. Une envie d’aventure, d’équilibre, d’inspiration ? Impossible de refermer ce chapitre. L’histoire d’Élise Poncet s’écrit encore… au lever du soleil suivant sur les cimes.

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